Mohamed Sellah, l’un des pionniers et doyens de la presse sportive algérienne est décédé lundi en son domicile à Ain Taya à l’âge de 82 ans suite à une longue maladie.
L’enterrement aura lieu mardi au cimetière de Garidi à Kouba après salat Dhor.
Né en 1936 à Damas en Syrie, Sellah a accompli toute sa carrière professionnelle à la Radio nationale ; une carrière qui a commencé en 1963 comme Speaker Radio.
Compte tenu de son amour pour le sport - il avait joué comme footballeur en Tunisie à l'Espérance de Tunis en minime et cadet avant d'opter pour le Stade populaire de Tunis chez les seniors durant la saison 1954/55 - Sellah avait été désigné en 1965 comme journaliste sportif attitré à la rédaction nationale de la Chaine Une.
Il a effectué son premier envoi avec un commentaire en direct sur les ondes de la Radio de la Chaine 1 en janvier 1965 au stade du 20 août à Alger à l’occasion de la première rencontre officielle de l’équipe nationale Algérienne contre la Tunisie pour le compte des éliminatoires des jeux Africains de 1965.
Depuis cette date, il a sillonné plusieurs stades d’Algérie et du monde dont celui de Gijon en Espagne. A partir de cette enceinte, il a réalisé notamment un direct époustouflant, débordant, chaud sur le match et sur la victoire de l’Algérie contre la RF Allemagne, en juin 1982. Ses envolées à la limite guerrières, continuent jusqu’à présent de résonner dans les oreilles des générations de l’époque.
Il est devenu par la suite une icône incontournable du sport et des médias. On l’invite souvent dans des cérémonies et des réceptions pour l’honorer et lui rendre hommage, même en étant en retraite depuis une vingtaine d’années.
Même avec le poids de l’âge, Sellah fréquentait toujours son milieu professionnel notamment à travers l’équipe de football de la presse avec laquelle il lui arrive à jouer des matches de gala.
Suite à cette triste nouvelle, le Directoire de la Ligue de Football Professionnel adresse à la famille du défunt ses condoléances les plus attristées, et lui exprime toute sa sympathie.
Puisse Allah Tout-Puissant accueillir le défunt en son vaste paradis.
« A Allah nous appartenons et à lui nous retournons »